Une étude Blancco Technology s'est penchée sur les pratiques des entreprises pour gérer les équipements électroniques en fin de vie et sur les risques associés. Avec la hausse des achats de matériel informatique qui a accompagné la généralisation du télétravail, ces problématiques sont amenées à prendre de l'ampleur.
Avec la pandémie et le recours massif au télétravail qui s'en est ensuivi, le nombre d'équipements électroniques a fortement augmenté dans les organisations. Tôt ou tard, celles-ci devront se poser la question du traitement de ces futurs déchets électroniques. Une étude réalisée par le groupe Blancco Technology avec Coleman Parkes, intitulée « La vague montante des déchets électroniques », dresse un panorama des pratiques actuelles des entreprises dans cinq pays, dont la France.
Selon cette enquête, quasiment toutes les entreprises françaises interrogées (99%) ont acheté des ordinateurs portables pendant la crise sanitaire. Parmi elles, 72% d'entre elles ont choisi du matériel neuf. La majorité (78%) des répondants français sont conscients des risques associés à ces achats massifs, déclarant être en accord avec l'affirmation suivante : « La Covid-19 a entraîné des investissements technologiques à court terme inutiles et susceptibles de nous faire courir des risques en raison du stockage de données sur une grande variété de périphériques. » Par ailleurs, 97% de ces répondants conviennent également qu'il faut stocker et mettre au rebut de façon correcte tous les périphériques ayant équipé les employés lors de la pandémie de Covid-19.
Un sujet en quête de sponsors
Si une entreprise sur deux dispose déjà d'une politique pour gérer les déchets informatiques, bien souvent celle-ci n'a pas été communiquée ou mise en oeuvre. Ce constat est également valable pour les politiques de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Un tiers des entreprises se déclarent par ailleurs « indécises » quant à la meilleure manière de communiquer les politiques internes de déchets électroniques. L'un des freins pointés par l'étude est l'absence de sponsors et de responsables pour porter ces questions à l'échelle de l'entreprise, cité par 48% des sondés. Toutefois, en réponse aux problématiques accrues posées par la crise sanitaire, la moitié des organisations françaises ont créé des fonctions dédiées, témoignant d'une prise de conscience. 50% de ces entreprises ont ainsi mis en place une fonction chargée de mettre en oeuvre les politiques de gestion des déchets électroniques, et 54% une fonction pour veiller à la conformité à ces politiques.
Concernant le sort actuel des équipements en fin de vie, un tiers des sondés ont indiqué que leur organisation procédait à la destruction physique des équipements en fin de vie, car elle estimait que cette solution était meilleure pour l'environnement. Enfin, quand les appareils récemment acquis pour répondre aux besoins du télétravail ne seront plus nécessaires dans ce contexte, 31% des entreprises prévoient de les effacer puis de les réutiliser en interne. 27% envisagent d'en effacer les données pour les revendre, 13% de les effacer pour les recycler et enfin 6% veulent les envoyer dans un centre d'élimination des actifs informatiques.
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